Cette pratique apicole est respectueuse des abeilles et de leur mode de vie. Pour s’assurer d’une production saine, de nombreux contrôles sont effectués et le cahier des charges est très précis. L’apiculture biologique encourage notamment l’utilisation de remèdes naturels contre les maladies qui peuvent toucher la colonie, les molécules de synthèse sont strictement interdites. Les exigences de cette pratique concerne principalement 4 points : la ruche, les abeilles, la récolte et l’apiculteur.

N°1

La Ruche

La ruche est le seul élément apporté par l’apiculteur pour la confection du miel. Cette dernière doit être principalement constituée de matières naturelles, le plus souvent elle est en bois.

L’emplacement de la ruche est aussi un élément très important. Pour préserver la qualité du miel, les zones de butinage sont très délimitées. Le rucher doit être placé dans un rayon de 3km autour de plantes nectarifères issues de l’agriculture biologique ou poussant spontanément. Il doit également être éloigné d’au moins 12km des zones polluées ou contenant des OGM.

N°2

Les Abeilles

L’abeille est indispensable dans la confection du miel, il est important d’en prendre soin. Le miel est la seule source de consommation que l’abeille utilise lors de son hibernation. Les apiculteurs laissent toujours suffisamment de miel à ses abeilles, qu’elles puissent passer l’hiver. Le développement de l’apiculture permet de limiter autant que possible le déclin des abeilles, qui sont essentielles à la biodiversité et à la survie des écosystèmes de par leur rôle de pollinisateurs. De plus, les abeilles mellifères et solitaires (espèces majoritairement présentes) savent vivre en parfaite harmonie. Dans un milieu riche et équilibré, elles sont même complémentaires.

N°3

La Récolte

La récolte est essentielle pour la qualité du miel. Elle se déroule principalement au printemps, l’apiculteur récolte le surplus de miel de l’hiver. Il ne récolte que ce qu’il y a en trop. Lors de la récolte, l’apiculteur veille à ne prendre que la partie supérieure de la ruche, ne contenant que du miel. Le corps de la ruche, contenant en plus du miel, les larves, la reine est laissé pour faire perdurer la colonie. Pour procéder à la récolte, l’utilisation de répulsifs chimiques, dangereux pour l’abeille est totalement interdite. L’apiculteur utilise préférentiellement de la fumée froide avec parcimonie pour calmer les abeilles. D’autres moyens, plus modernes sont également utilisés, comme les répulsifs mécaniques permettant aux abeilles de rester dans le corps de la ruche le temps de la récolte.

N°4

L'Apiculteur

L’homme intervient à minima dans la vie de la ruche.
L’apiculteur prônant l’apiculture biologique suit une certaine philosophie :

  • Respecter la biologie et les comportements naturels de l’insecte
  • Se sentir responsable des abeilles
  • Respecter l’éthique de l’échange équitable : le miel appartient aux abeilles et non à l’apiculteur qui ne lui fournit que la ruche
  • Préserver son environnement en protégeant la biodiversité, les forêts, les plantes mellifères et nectarifères. Cette biodiversité est la principale source de réserves de pollen et de nectar pour les abeilles.

L’apiculture biologique n’est pas une simple exploitation animale. C’est une association entre l’humain et l’abeille !

Il est extrêmement rare de trouver un apiculteur n’aimant pas ces abeilles, ne s’investissant pas pour les sauver ou ne les respectant pas. L’abeille nous offre son plus précieux trésor et en échange l’Homme lui offre logement, soin et protection afin de lutter contre sa disparition. Les deux parties de cette association y trouvent des avantages. Une telle association est, en biologie, appelée le mutualisme. Expression beaucoup plus adaptée que le mot exploitation.

La ruche et les abeilles nous apportent beaucoup de produits miraculeux, il est important de les respecter et d’en prendre soin. Bee Nature le sait et met tout en oeuvre pour les préserver.